Archipel de Riou
Une ballade dans le iles de l'archipel de Riou
Les photos de nos ballades en bateau. Souvent, nous nous faisions débarquer par des pêcheurs du port de la Madrague pour y passer la journée ou pour y pêcher. Nous y passions même des nuits à traquer les Cigales de mer(Chambri),les Sards et les Marbrés (Pagel mormyre). Aujourd'hui, l'accès et la pêche y sont strictement réglementés.
Les Pharillons de Maïre. Pour voir l’arche, il faut plonger. Les Moyades, mais nous avons toujours dit les Emaillades pour l’Emaillade et l’Emailladon. La Calanque de Fontagne, avec le petit cabanon du garde de l’époque "Jeannot". Le Bout (Baou) rouge et la Sablière, Frayère à loups l’hiver.
La plage de Riou, avec son beau sable blanc et l’ombre de ses Tamaris, idéal pour pique-niquer. Le cabanon de l’époque n’existe plus (il a sauté…). La Pierre Joseph, réputée pour la pêche aux Daurades. La Pierre qui Tramole. Ce sont les chasseurs sous-marins de l’époque qui prétendaient que les gros paquets de mer d’Est la faisaient trembler. Le bloc de la partie supérieure qui la liait à Plane est tombée. L’Estéou de Cortiou, et sa calanque. L’eau est souvent troublée par les rejets de l'Égout.
La Calanque de l’Escue. Les places étaient chères à l’époque quand il y avait une mer de Daurades. Les sorties du Grand Collecteur et des eaux usées attiraient beaucoup de poissons, mais au prix d’odeurs nauséabondes. La petite Calanque de Podesta, qui dans le temps servait d’étape, vu qu’il y avait une petite buvette. Il n’en reste plus que quelques vestiges et les stigmates d'un éboulement récent. La Calanque des Queyrons, entre Podesta et Marseilleveyre.
Le Livre, les Pierres Tombées, autant de repères que les chasseur sous-marin d'antant, affectionnaient. Le Tombant avant Marseilleveyre, plongeoir improvisé pour les plus courageux. La Calanque de Marseilleveyre avec sa plage et son restaurant, mais il n'y a plus de débarcadère. A 200m au large de la pointe de Levant (Est) de la Calanque, les Pierres du Boston, immergées, nommées ainsi car des chasseurs sous-marins, sur un bateau de ce type, y étaient souvent au mouillage.
Le Théâtre, poste à loups l’hiver par gros vent d’est. L’été, avec deux cannillons et 4 moules, on y pêchait la soupe. Le Plateau du Lundi, que Louis avait nommé ainsi parce que les lendemains de week-end, il allait y chercher les perdreaux venus s’y réfugier. La tête de la Mounine, qui domine le vallon et la calanque éponyme. L’Estéou de Bouc, petit sécan où l’on faisait les moules et au large duquel il y a les Pierres de la Chèvres, des nids à poissons.
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